Nouvelles du Collège Saint-Jean-Vianney

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Cheerleading : altitude et attitude!

Les cheerleaders du collège sont en pleine campagne de financement.

Valérie Bisaillon a la danse dans le sang. « Je danse depuis l’âge de six ans. J’ai démarré mon école de danse à 14 ans! » lance l'entraîneuse de 28 ans. Rencontrée un jeudi soir lors d’une séance d’entraînement de ses troupes, la danseuse explique son parcours aussi surprenant que diversifié. « J’ai autant fait du hip-hop, que du jazz et de la claquette. J’ai aussi touché au théâtre, à la mode et au monde de la télé. J’ai enseigné la danse dans plusieurs écoles secondaires avant de me joindre au Collège. »


Et les pompons dans tout ça?

« Le cheerleading est arrivé dans ma vie il y a environ quatre ans. J’ai démarré des équipes civiles, mais aussi au secondaire. De plus, je suis aussi une des cheerleaders des Alouettes. » Une expertise qui se reflète déjà sur les élèves. Dès sa première année au collège, Valérie a mené ses troupes – des jeunes filles de troisième, quatrième et cinquième secondaire, à une première victoire en compétition ici même à Montréal. La récompense : 50 % de rabais pour défendre son titre l’année suivante à Halifax. L’équipe est toutefois loin du podium, selon la principale intéressée, considérant la somme de 10 000 $ qui manque toujours pour financer le déplacement, l’inscription et tout le bataclan.

C’est pourquoi la troupe est présentement en campagne de financement. En plus de vendre des savons, les filles organiseront un tournoi de quilles le 5 décembre prochain, tout en considérant d’autres stratégies pour réunir la somme. « C’est une activité de groupe excitante! Prendre le train ensemble, aller performer ailleurs, etc. Comme on a plusieurs élèves en cinquième secondaire dans l’équipe, ça finirait leur séjour ici en beauté! », ajoute Valérie.


Mais qu’est-ce qui fait une bonne cheerleader?

Contrairement à ce que les films hollywoodiens pourraient laisser transparaître, la cheerleader typique est loin d’être stéréotypée. « C’est un mélange de fille qui aime la danse, qui aime la gym et qui a de l’attitude… dans le bon sens du terme!, poursuit Valérie. Ce n’est pas comme dans les films. En compétition, les équipes se parlent, s’entraident même. On ne se snobe pas », ajoute-t-elle avant d’évaluer ses protégées.

« En une année, elles ont accompli beaucoup plus que ce je pensais, surtout dans un contexte scolaire où plusieurs activités doivent se partager le financement et le temps des élèves. Ces filles sont donc extrêmement motivées. De plus, elles progressent très vite grâce aux périodes de PAQ. Je les vois deux fois par semaine, en plus de notre répétition hebdomadaire en soirée! C'est ce qui nous permet de monter des chorégraphies plus complexes et plus rapides que celles de l’année dernière. On essaie de monter le tout d’un niveau pour se donner un petit challenge! »

 

André Péloquin 


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