Nouvelles du Collège Saint-Jean-Vianney

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Participation au congrès d’Amnistie internationale

Faire la différence…

Le samedi 4 novembre dernier, l’Académie Les Estacades de Trois-Rivières était l’hôte du congrès 2006 de la section jeunesse d’Amnistie internationale. Plus de mille participantes et participants d’un peu partout au Québec étaient présents, dont six représentants du comité d’Amnistie de St-Jean-Vianney. Une journée énergique et forte en émotions a été vécue par tous ces jeunes… Le congrès était animé par Alex Foster, chanteur du groupe Your Farovite Ennemies, ancien « néo-nazi » converti aux valeurs prônées par Amnistie internationale. Participant au Vans Warp Tour, il milite constamment en faveur des droits humains… Comme quoi, affirme-t-il fièrement, même les punks peuvent s’impliquer. Alex Foster a su convaincre les congressistes que chacune, chacun d’entre eux peut faire la différence. C’est pourquoi, toute la journée, le slogan scandé à répétition fut : Faire la différence – faire la différence – faire la différence… Dans la journée, une vingtaine d’ateliers étaient offerts. Nos représentants, Virginie Ducharme (33), Véronique Guay (35), Laurence Léger-Dumais (47), Élisabeth Rochon (45), Haralabos Giannakopoulos (55) et Sébastien Doane, animateur du SAPIC, ont choisi de participer à ceux-ci :

  • Les États-Unis représentent-ils une menace pour les droits humains?;
  • Alternatives pour une consommation responsable;
  • Rencontre avec Gya, exilée tibétaine;
  • Libération de Zaki Sayid : la défense des droits des minorités sexuelles;
  • L’eau, c’estla vie, pas une marchandise;
  • Le parcours d’un combattant de liberté et de justice en RDC;
  • Les effets néfastes de la mondialisation économique;
  • Islam, Islamisme et le terrorisme…
  • Imaginez à quel point la participation à ces ateliers peut créer une ouverture au monde et le développement d’une conscience aiguë devant des problèmes souvent insoupçonnés par une grande partie de la population… Pour encourager la campagne visant à dénoncer le travail des enfants esclaves dans les plantations de cacao, les congressistes ont assisté à une conférence de Dario Iezzoni. Celui-ci est directeur d’Équita, la filiale d’Oxfam qui fait la promotion du commerce équitable. Il a expliqué dans quelles conditions se fait généralement la récolte du cacao en Côte d'Ivoire, le pays qui génère près de la moitié de la production mondiale. Selon les informations d’Équita, les employés chargés de cette récolte sont des enfants achetés par les producteurs. Ces jeunes de six à quinze ans ne revoient plus leur famille et travaillent sept jours par semaine, dix heures par jour, transportant sur leurs épaules des sacs de jute remplis de vingt à trente livres de cacao. Le frottement de ces sacs cause des plaies emplies de sang et de pus qui ne pourront pas se refermer, puisque le frottement ne cessera jamais… D’où l’importance de se tourner vers le commerce équitable, qui garantit que le cacao, entre autres, provient de coopératives, souvent situées en Amérique latine, où les travailleurs ont des conditions décentes d’emploi. Enfin, dans un autre ordre d’idées, la journée s’est terminée par une action concrète : tous les congressistes ont défilé dans le centre-ville de Trois-Rivières, transportant un immense capteur de rêves signé par chacun d’entre eux. Ce capteur de rêves a été envoyé à M. Harper afin d’inciter le Canada à ratifier la déclaration de l’ONU sur les droits des populations autochtones. Chacune et chacun d’entre nous peut faire la différence… En vignette : le comité organisateur du Congrès : Xavier Huard, Samuel Dumont Lévesque, Charlie Abran Fréchette et Émilie D. Ross (photo : L’Hebdo Journal

    Marie Douville, avec la collaboration de Sébastien Doane

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