Nouvelles du Collège Saint-Jean-Vianney

Nouvelles

Frédéric Tremblay, du foyer 43, au Salon du livre de Montréal

Chaque année, quelques nouveaux élèves joignent les rangs de St-Jean-Vianney en cours de parcours du cours secondaire. Et c’est toujours une joie de les accueillir parmi nous, qu’importe d’où ils nous arrivent, et surtout de découvrir leurs talents particuliers. L’un de ces nouveaux élèves, qui s’est intégré en septembre à la cohorte de la quatrième secondaire, recèle un talent incomparable...


Frédéric Tremblay, auteur prolifique

Depuis quelques années déjà, Frédéric écrit... à un rythme effréné. Une moyenne de 2 000 mots par jour, soit une bonne heure d’écriture chaque soir... Résultat : une dizaine de volumes dans ses cartons, prêts à sortir au grand jour. Et justement, une maison d’édition québécoise, Joey Cornu, a développé un créneau réservé aux jeunes auteurs, afin de permettre aux meilleurs d’entre eux d’être publiés.

Le manuscrit de Frédéric ne s’est pas perdu dans le flot des auteurs rêvant d’être lus... Il a retenu l’attention et impressionné... Claudie Bugnon, que l’on qualifie, chez Joey Cornu, d’« opératrice de couveuse », puisqu’elle prend soin de l’éclosion des jeunes auteurs, déclarait en entrevue : « Frédéric a le souci du détail. Il y a une patience dans son écriture. Il va dans la profondeur de ses personnages. Son œuvre était déjà mûre en arrivant ici. » (Les Riverains, 14 mai 2008)

Et voilà qu’en mai dernier, Frédéric célébrait son quinzième anniversaire par le lancement officiel de son premier roman : Une ruse inversée. Il s’agit d’un roman historique, dont l’intrigue nous transporte au temps de Louis XV, cette époque où il est si facile de cadrer des meurtres et empoisonnements en série, selon notre jeune auteur.

Et Frédéric trouve effectivement avec aisance les mots pour parler de ce temps, de ces empoisonnements... mais surtout pour bien camper ses personnages et décrire toute cette époque si lointaine, qu’il sait nous rendre accessible. Car Frédéric emprunte à l’un de ses maîtres d’écriture, Alexandre Dumas père, cette façon particulière de s’adresser au lecteur, de le rendre complice et témoin de ses observations, d’ajouter force détails pour s’assurer qu'il voit bien la scène. Et il le fait avec une richesse de vocabulaire et de style hors du commun et avec un sens de la progression également étonnant. Là aussi – et en tant que modeste spécialiste de Dumas, je puis en témoigner –, on reconnaît la filiation certaine avec ce magnifique auteur du dix-neuvième siècle.

De nombreux lecteurs ont été charmés par ce premier roman publié par Frédéric Tremblay, et le milieu littéraire souligne également la qualité de son œuvre. Si bien que Frédéric se retrouve en nomination pour le prix Cécile-Gagnon, qui sera attribué samedi prochain, dans le cadre du Salon du livre de Montréal.


Le prix Cécile-Gagnon

Ce prix est décerné par l'AEQJ, l’Association des écrivains québécois pour la jeunesse. Il vise à saluer la relève en littérature pour la jeunesse et est donc décerné à un auteur publiant pour la première fois un ouvrage destiné à un jeune lectorat. Pour choisir les trois auteurs qui seront en nomination pour le prix, chaque année, l’AEQJ fait le tour de toute la littérature publiée, et le choix s'avère toujours très difficile. Les trois auteurs en nomination seront invités, tout au long de l’année, à participer à la « Tournée des finalistes », c’est-à-dire qu’ils seront invités à des rencontres avec leurs jeunes lecteurs dans les diverses bibliothèques de leur région. Quant au récipendiaire du prix, il obtiendra, outre les honneurs, une bourse de 1000 $.

Frédéric est donc en lice pour le prix Cécile-Gagnon, ce qui constitue une magnifique reconnaissance de son travail par le milieu littéraire. Le lauréat sera dévoilé lors de la remise du prix à l’Agora du Salon du livre de Montréal, le samedi 22 novembre prochain, à 12 h 15.

Mais ce n’est pas tout...


Lancement de la suite... : L’heure des redevances

Toujours à l’image d’Alexandre Dumas, Frédéric ne s’arrête pas à un premier tome... Et la suite attendue d’Une ruse inversée sera lancée également au Salon du livre de Montréal, à 17 h, le samedi 22 novembre. L’heure des redevances permettra sans aucun doute de plonger de nouveau dans l’univers fantastique du palais de Versailles, avec les personnages de Rose de la Rochelle, du ministre d’Aguefort et, tiens, de son fils prénommé... Alexandre.

Frédéric sera présent au Salon, au stand de Joey Cornu éditeur, vendredi de 18 h à 20 h, samedi de 11 h à 13 h (sauf pendant la remise du prix Cécile-Gagnon) et de 16 h 30 à 18 h 30. Toutes et tous devraient profiter de ce moment pour demander un autographe à ce jeune auteur que l’on n’a sûrement pas fini de lire!

Frédéric Tremblay, un jeune auteur à lire avidement!


Pour se mettre en appétit...

Sur le très intéressant site Internet de Joey Cornu éditeur, qui fourmille de conseils aux jeunes auteurs, on peut télécharger les deux premiers chapitres d’Une ruse inversée, histoire de se donner le goût de courir à la librairie la plus proche... ou au Salon du livre!

http://www.joeycornu.com/index.html


Vignette : Frédéric (photo: Mohammed Aziz, Joey Cornu Éditeur) et les couvertures de ses deux premiers romans.


 Marie Douville

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