Nouvelles du Collège Saint-Jean-Vianney

Nouvelles

Tête d’affiche : Chantale Tremblay, directrice des services pédagogiques

Nouveau visage aux services pédagogiques...

 

En juin dernier, monsieur Félicien Baril, après de nombreuses années passées à la direction des services pédagogiques, prenait une retraite bienvenue, profitant enfin de son jardin fleuri… et de tant d’autres choses! Il a laissé sa place à madame Chantale Tremblay, que nous vous présentons aujourd’hui.

 

Des études à l'enseignement...

Chantale Tremblay vient du petit village de Pierreville, situé au bord de la rivière Saint-François, tout près du lac Saint-Pierre. Elle a fait ses études secondaires au Collège Notre-Dame-de-L’Assomption, à Nicolet, où elle était pensionnaire. Il s’agit d’un magnifique collège, plus que centenaire, qui a toujours été réservé uniquement aux filles… jusqu’à cette année, car il accueille maintenant ses premiers élèves masculins.

Après ces cinq années au secondaire, Chantale s’est inscrite en sciences pures (les « sciences nature » d’aujourd’hui), au cégep de Trois-Rivières. En chemin, elle a bifurqué vers les sciences sociales, c’est-à-dire les sciences humaines accompagnées de cours de mathématique, parce qu’elle était rébarbative aux diverses sciences.

L’Université du Québec à Trois-Rivières l’a ensuite accueillie dans son programme d’enseignement des mathématiques. Tout comme son prédécesseur, notre nouvelle directrice a donc débuté comme enseignante de mathématique. Sa première année s’est déroulée au Collège Mont-Notre-Dame, une école privée pour jeunes filles située à Sherbrooke. Par après, Chantale s’est dirigée vers le Collège des Eudistes, devenu Jean-Eudes au fil du temps, où, pendant quinze ans, elle a enseigné les mathématiques de même que la biologie et l’informatique.

 

De l'enseignement aux études...

Au cours de ces années d’enseignement, Chantale Tremblay a poursuivi des études universitaires en sciences, puis, en 2001, elle a commencé sa maîtrise en gestion de l’éducation, au campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke. Ce programme de maîtrise permet aux gestionnaires d’évaluer quotidiennement leurs pratiques en les obligeant à s’arrêter pour réfléchir à ce qu’ils font, à leur façon de résoudre les problèmes, etc. Il les pousse à chercher des soutiens théoriques pour valider leurs solutions, et ainsi, à améliorer leurs façons de faire.

En 2002, Chantale quittait l’enseignement pour devenir directrice des services pédagogiques au Collège Reine-Marie, à nouveau une école secondaire privée pour jeunes filles. De là, Chantale apprenait l’hiver dernier que le poste de direction des services pédagogiques de notre collège serait disponible en septembre, et c’est tout naturellement qu’elle a saisi cette perche du destin.

 

Point d'arrivée : St-Jean-Vianney...

Sa maîtrise terminée au cours de l’été dernier, Chantale est donc arrivée au collège pour poursuivre sa carrière avec nous. Pourquoi St-Jean-Vianney? Principalement parce que les valeurs que l’on prône au collège sont les siennes. Également parce qu’elle a senti que la philosophie de la direction était de ne pas craindre de se remettre en question, de vouloir toujours aller plus loin sans jamais se contenter du statu quo, et que pour elle, cette vision est fondamentale. Enfin, parce qu’elle a la conviction que St-Jean-Vianney est centré sur le bien-être de l’élève, ce qui fut pour elle sa principale motivation à choisir le métier d’éducatrice, dès ses débuts, et à poursuivre dans cette voie.

Arrivant d’une école de 500 élèves, elle constate évidemment que la structure est bien différente à St-Jean-Vianney. Elle s'y sent heureusement très bien appuyée. Il y a plusieurs tâches dont elle devait se charger à Reine-Marie et qu’elle n’a plus à faire, puisqu’elles sont confiées aux animateurs et à la toute nouvelle conseillère pédagogique. En contrepartie, il y a plusieurs dossiers qu’elle ne pouvait toucher auparavant, par manque de temps, et dont elle pourra se charger ici.

Le cœur de sa fonction est, bien sûr, la pédagogie. Son rôle est avant tout organisationnel et visionnaire. Elle doit faire en sorte que les enseignantes et enseignants se sentent appuyés et aient en main tous les outils nécessaires pour être à l’aise dans leur tâche d’enseignement. « Ce n’est pas à moi, confie Chantale, de favoriser directement le sentiment d’appartenance et de bien-être des élèves. » Mais c’est à elle de faire en sorte que la structure permette aux éducateurs d’être bien et d’œuvrer dans une ambiance agréable. Automatiquement, si cet objectif est atteint, les élèves en ressentiront les répercussions positives.

Plus concrètement, elle doit veiller aux résultats des élèves et encourager leur réussite. Son objectif est bien sûr que tous les élèves soient diplômés à la fin de leur cinquième secondaire. Ainsi, cette année, elle rencontrera les finissants et finissantes afin d’insister auprès d’eux sur l’importance du cours de français. Plusieurs cours sont obligatoires à l’obtention du diplôme, mais les échecs proviennent très souvent du français, car les exigences sont très élevées.

Chantale doit également s’assurer que les programmes d’enseignement sont en conformité avec les exigences du ministère de l’Éducation, particulièrement en ce qui a trait à la réforme actuellement en cours. Notre directrice est plongée au cœur de celle-ci depuis plusieurs années, et navigue avec aisance dans tout le dossier de l’évaluation des apprentissages, des compétences transversales, etc. Elle reconnaît qu’il y a là tout un processus de changement qui se vit et qui peut insécuriser aussi bien les enseignants, que les élèves et leurs parents. Il y a là selon elle un beau défi à relever, et qui l’enthousiasme : offrir aux éducateurs les moyens de bien apprivoiser ces nouvelles façons de faire pour y être aussi à l’aise qu’ils l’étaient dans les moyens plus traditionnels. L’important, souligne Chantale, est d’y aller petit pas par petit pas, sans rien bousculer.

 

Chez nous...

Après un peu plus d’un mois passé au Collège, Chantale Tremblay s’y sent déjà chez elle. Elle constate que rapidement, en parlant du collège, elle a cessé de dire « à St-Jean-Vianney » pour adopter « à mon école ». Elle a l’impression qu’il y a longtemps qu’elle est ici, chez nous…, chez elle, donc!

En conclusion? « Si l’enseignant n’est pas bien, s’il n’a pas les bons outils, le jeune ne pourra pas être bien. C’est là, peut-être, que je pourrai faire une différence. »

Bienvenue… chez toi!

Marie Douville

Pour me transmettre nouvelles, commentaires et photos,
communiquez avec moi en cliquant sur ce lien :

Dam'dou rédaction - conception

 


Partagez cette nouvelle

RETOUR