Nouvelles du Collège Saint-Jean-Vianney

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Les passions de Sébastien

L'animateur du SAPIC, Sébastien Doane, nous reçoit dans son local de pastorale pour nous parler du programme d’implication volontaire du Collège.

« La murale est le premier projet que j’ai réalisé lorsque je suis arrivé au collège. Disons qu’à l’origine, ce local était loin d’être le plus beau de l’école. Je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose! », indique l’animateur en rigolant alors qu’on déambule dans une pièce ou différents extraits de la Bible sont représentés. Le projet a autant captivé l’homme que des élèves catalogués comme plus récalcitrants. « J’ai quelques élèves là-dedans qui étaient considérés comme des skaters, des délinquants. Ils ont finalement embarqué. Même que deux d’entre eux étudient actuellement en graphisme à l’université! », poursuit celui qui est aux antipodes du cliché voulant que les animateurs de pastorale soient des personnes incroyablement ennuyantes.

« Oui, la religion est très importante pour moi, mais j’ai quand même plusieurs passions. Je joue de la basse dans un groupe de reprises. Sur scène, on me surnomme même « Destroy »! Je joue aussi au rugby dans une équipe où je suis un des plus petits! Je suis également animateur et réalisateur à Radio Ville-Marie. Bref, je ne suis pas déconnecté de mon sport ou de la culture, je suis tout simplement un individu normal pour qui la spiritualité est très importante. »

Et la Bible dans tout ça?

« C’est fou comme il y a des histoires fascinantes dans la Bible, poursuit le détenteur d’une maîtrise en études bibliques. « Bien que les histoires-clichés nous viennent tout d’abord en tête, on se rend vite compte que c’est une œuvre très humaine. Il y a tellement de questionnements; il y a de la violence, de la sexualité et beaucoup de matériel choquant. On y questionne même l’existence de Dieu! »

Une autre passion de Sébastien? Le bénévolat!

« Comme chaque année, le programme d’implication communautaire reprend du service. Chaque élève doit faire un minimum d’heures de bénévolat par année. Tous y prennent goût, car ils choisissent aussi où ils feront ces heures. Ceux qui aiment le sport tenteront de s’impliquer dans une ligue des environs. Ceux qui préfèrent la culture vont tenter de s’impliquer dans des festivals, etc. », explique-t-il avant d’ajouter que les élèves peuvent aussi s’impliquer bénévolement au collège. « Le but du programme est de stimuler les élèves à poursuivre leur bénévolat après leurs études. De plus, en considérant nos statistiques, c’est des dizaines de milliers d’heures de bénévolat. Ça fait toute une différence pour la région et les organismes avec lesquels on collabore! »

André Péloquin


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