Nouvelles du Collège Saint-Jean-Vianney

Nouvelles

De l’histoire du collège à celle de la Bible, en passant par Jean-Marie Vianney

Demi-journée pastorale pour la première secondaire

Comme toujours, la tradition bien ancrée de vivre une journée ou une demi-journée pastorale thématique avec chacune des classes du collège se poursuit cette année. Sébastien Doane, animateur du SAPIC, réserve quelques après-midis de janvier pour rencontrer chacun des huit foyers de première secondaire et leur faire découvrir diverses petites histoires.

Pour nous raconter un peu le contenu de ces rencontres, Sébastien a questionné une élève du foyer 11, Laurie-Anne Bruneau, afin qu’elle nous révèle ses impressions et ce qu’elle a retenu de ce face à face avec l’histoire!

Le programme de l’après-midi comporte trois volets : « On a parlé de l’histoire du collège, de la vie de Jean Vianney et on a appris des choses sur la Bible et sur Jésus. » Sébastien invite alors Laurie-Anne à reprendre chacun des volets.


Premier volet : l'histoire du collège

En cette année du cinquantième anniversaire, notre jeune commentatrice dit avoir appris qu’au départ, le collège était là pour ceux qui voulaient devenir prêtres, et qu’il n’y avait donc que des garçons. Elle dit comprendre le besoin d’une école pour ces prêtres, tout en précisant... « mais c’est le fun que ce soit devenu mixte! »

Pour raconter l’histoire du collège, Sébastien a de nouveau fait appel à l’un de ses célèbres étudiants, le père Jean-Yves Simard. Arrivé au collège en 1959, avec la première cohorte, Jean-Yves y a obtenu son diplôme de baccalauréat ès arts quelques années plus tard. Il est ensuite devenu prêtre et est entré dans la Société des Saints-Apôtres, fondatrice du collège. Il est revenu travailler à Saint-Jean-Vianney, où il a occupé divers postes. De nombreux anciens ont gardé d’excellents souvenirs du père Simard, relatant les divers tours qu’il jouait et rappelant sa grande écoute et son ouverture. Le père Simard est demeuré attaché à son alma mater; il est membre du conseil d’administration et ne refuse jamais une invitation à venir raconter ses souvenirs.

Laurie-Anne a apprécié la visite de Jean-Yves. « Il nous a raconté, dit-elle, que le collège dans son temps, c’était vraiment une famille. Il y avait tout un système d’équipes, les élèves devaient faire des travaux d’entretien et le collège, c’était vraiment à eux. » Bien sûr, Sébastien demande à la jeune élève si le père Simard leur a raconté les tours qu'il jouait... Il a puisé dans sa banque inépuisable de souvenirs pour leur dire qu’il aimait beaucoup « faire peur au monde, en faisant des fantômes. Il avait tout un système de cordes pour tirer les chaises, les faire bouger... », souligne Laurie-Anne. Elle a pu constater, comme tant d’autres depuis 50 ans, que Jean-Yves Simard est un prêtre enthousiaste, qui sait s’adresser au monde et écouter les jeunes.


Deuxième volet : l'histoire de Jean-Marie Vianney

Dans le deuxième volet de l’après-midi, Laurie-Anne et les autres élèves de son foyer ont fait la connaissance de Jean-Marie Vianney, le curé d’Ars, qui a donné son nom au collège. Elle se souvient qu’il s’agit d’un garçon qui voulait devenir prêtre, mais son père s’y opposait. Il a foncé pour réaliser son ambition, parce qu’il le voulait vraiment. Sébastien lui rappelle aussi que Jean-Marie était « super poche » à l’école, qu’il s’était même fait renvoyer parce qu’il était trop faible, mais qu’il a tenu bon et a fini par réussir.

Sébastien demande alors à Laurie-Anne quelle leçon elle retient de toute cette histoire. « Il faut persévérer, et aussi savoir écouter », ajoute-t-elle, parce qu'elle sait que Jean-Marie, devenu prêtre, a rapidement acquis une grande réputation de confesseur vraiment à l’écoute, qui savait comprendre les gens, sans les condamner. Il a d’ailleurs été nommé patron des curés par l’Église. Tout naturellement, le collège, ouvert cent ans après la mort du curé d’Ars, en 1959, a pris le nom de ce saint patron pour qu’il serve de modèle aux aspirants prêtres.
 

Troisième volet : les histoires de la Bible

Le dernier volet de la journée permettait d’aborder la Bible. Les murs du local de pastorale sont couverts de grandes murales, peintes par des élèves il y a quelques années, représentant diverses scènes bibliques. Sébastien présente donc ces scènes, mais de façon très dynamique, sous forme de jeu-questionnaire entre deux équipes : garçons contre filles. L’idée plaît aux élèves.

Laurie-Anne raconte : « J’ai aimé ça parce qu’on était en équipe, il n’y avait pas de stress; si tu savais la réponse, tu répondais; sinon ce n’était pas grave. » Elle a d’ailleurs su l’une des réponses en reconnaissant que la colombe qui revient vers l’arche de Noé porte dans son bec une branche d’olivier.

Après ce jeu-questionnaire remporté par l’équipe des garçons, Sébastien a expliqué aux élèves les différents genres qu’on peut retrouver dans la Bible, lui qui la connaît sur le bout des doigts! Par exemple, il prend toujours plaisir à leur lire un passage du Livre des Juges, un texte qui surprend parce qu’il y est question de meurtres, de violence, etc. « C’était pas mal bizarre, inapproprié », commente Laurie-Anne. Mais Sébastien lui explique que les garçons, généralement, aiment bien savoir que la Bible est, à cause de textes comme celui-là, très « actuelle ». Il leur présente ensuite des textes plus amoureux, comme le Cantique des Cantiques, ou plus frappants, comme l’Apocalypse. Tout ça pour faire voir à son auditoire que la Bible, qui s’est écrite sur une étendue de mille ans, est le récit que des personnes « normales » – pas des saintes – font de leurs expériences de Dieu, que ce sont des êtres humains avec des problèmes et que par conséquent, la Bible, ça nous ressemble.

Voilà toute une initiation à l’histoire d’un collège bâti sur une foi bien plus que millénaire!

Grand merci à Laurie-Anne et à Sébastien pour nous avoir transmis toutes ces informations!

 

  Marie Douville
Dam'dou rédaction - conception


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