Nouvelles du Collège Saint-Jean-Vianney

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Du nouveau dans les classes!

La rentrée est maintenant chose du passé... En cette dixième journée de classe, la plupart des élèves et des membres du personnel ont maintenant pris leur erre d’aller, prêts à vivre une nouvelle année scolaire...

Pourtant, quelques personnes, parmi le millier à fréquenter quotidiennement le collège,  sont sans doute encore en période de « réchauffement » : il s’agit de nos cinq directeurs adjoints et directrices adjointes de classe, dont la fonction est complètement nouvelle.

Jusqu’en juin dernier, et ce, pratiquement depuis la création du cours secondaire au Collège St-Jean-Vianney, il y a une trentaine d’années, la vie de chaque classe était sous la responsabilité d’un « animateur » ou d’une « animatrice » qui servait de pont entre les élèves, la direction, l’équipe d'éducateurs et les parents. L’animateur était toujours choisi parmi les enseignants en place, et jusqu'à il y a quelques années, il occupait son poste à temps partiel, continuant d’assumer l’enseignement de sa matière à quelques groupes.

Avec l’augmentation du nombre d’élèves au collège, on s’est aperçu que le fonctionnement n’était plus idéal et que, pour faciliter et améliorer la gestion, il valait mieux remplacer les postes d’animateurs par des postes de « directeurs adjoints de classe ». La principale différence vient du fait, justement, que ces nouveaux responsables de classe font maintenant pleinement partie de l’équipe de direction du collège, ce qui leur donne plus de latitude et d’autorité pour gérer leur classe au quotidien.

Allons à leur rencontre...


Première secondaire : Olivier Charbonneau

Olivier Charbonneau, directeur adjoint de la première secondaire, connaît bien les élèves de cet âge-là, puisqu’il nous vient du primaire.

Il a fait ses études en enseignement préscolaire-primaire à l’UQÀM, de 1995 à 1999. À la fin de son baccalauréat, il a séjourné pendant un an au Collège alpin international Beau Soleil, dans la région des Pré-Alpes suisses... Sa tâche principale était d’être moniteur à l’internat, s’occupant de jeunes de l’âge du secondaire provenant des quatre coins du monde.

De retour au Québec, Olivier a commencé à enseigner au primaire, tout en s’inscrivant à de nouvelles études pour obtenir un diplôme d’études supérieures en administration scolaire à l’Université de Montréal. Après sept ans d’enseignement, dans des postes allant de la deuxième à la sixième année, il est devenu directeur adjoint dans une école de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys.

Ce qui lui a donné le goût de passer au secondaire? En particulier, le fait que dans son rôle de directeur au primaire, il trouvait le dialogue plus intéressant avec les jeunes de sixième année. De la sixième année à la première secondaire, il n’y avait qu’un pas...

Toutefois, le milieu est bien différent. Venu d’une école primaire publique à population fortement multiethnique, située dans l’ouest de l'île de Montréal, Olivier arrive dans une école secondaire privée, où la multiethnicité est présente, mais plus limitée, avec une clientèle provenant de l’est de la ville et de la banlieue.

En ce qui concerne la tâche, il constate de nombreuses différences. « Au primaire, dit-il, tu es là tout le temps, tu aides tout le monde, tu fais tout. Ici, il y a beaucoup de services qui s’occupent de choses que je devais gérer auparavant. Étant donné que tout est vraiment séparé en secteurs, c’est pour moi un nouvel apprentissage. »

« Les élèves sont intéressants, ajoute Olivier. J’ai quitté les plus vieux du primaire en juin, et je ne les voyais peut-être pas aussi matures que maintenant. Je ne sais pas si c’est parce que le contexte est différent, mais ils ont l’air un petit peu plus vieux, plus grand... Pourtant, ils ont beau être les plus jeunes du collège, dans ma tête, je les perçois encore comme les plus vieux»

Nous avons rencontré Olivier au cours des tout premiers jours de l’année scolaire... Il trouvait alors ses jeunes hypercalmes, encore gelés, gênés, pas vraiment à l’aise... « Les arrivants au secondaire ont beaucoup de choses à gérer en même temps, ils perdent leurs affaires, ils ne savent pas où ils doivent aller, leurs casiers sont loin... Ils ont peur d’être en retard et veulent remonter en classe après cinq minutes de récréation... » Mais Olivier se doute bien que ça ne durera pas et que, rapidement, les jeunes – et lui – seront bien acclimatés à leur nouveau milieu!

D’ailleurs, il y a un côté de la tâche qui n’inquiète pas le nouveau directeur : dans son équipe d’enseignants, chacun sait très bien ce qu’il a à faire et pour le moment, cette partie de la gestion n’est pas préoccupante. Ce qui permet à Olivier de conclure, heureux de son nouveau milieu : « je suis bien tombé! »


Deuxième secondaire : Chantal Thibault

Chantal Thibault détient une formation en enseignement du français au secondaire, matière qu’elle a enseignée pendant sept ans au Collège Sainte-Marcelline, situé tout comme St-Jean-Vianney sur les bords de la rivière des Prairies, mais dans l’ouest de Montréal.

Au cours des deux dernières années, Chantal était directrice adjointe pour le secondaire de Sainte-Marcelline, qui comptait un peu moins de 500 élèves. Le désir de s’atteler à de nouvelles tâches l’a conduite à poser sa candidature pour un poste de directrice adjointe de classe à St-Jean-Vianney.

Pour ce qui est de la nouveauté, Chantal est comblée: « Il y a tellement de choses à apprendre, à maîtriser; il faut connaître le milieu, sa culture... Tout est défi! »

Après avoir découvert la rentrée et tout ce qu’elle implique, Chantal travaille maintenant à maîtriser le fonctionnement au quotidien. Pas de routine dans cette nouvelle vie pour quelques semaines encore, puisque, ajoute-t-elle, « il faut réellement fonctionner sur le mode apprentissage ».

Les premières impressions sont excellentes, et les innombrables défis, passionnants!


Troisième secondaire : François Lafortune

En voilà un qui n'a guère besoin de présentation! François Lafortune est le seul nouveau directeur adjoint à provenir du collège. Arrivé à St-Jean-Vianney il y a 24 ans comme professeur de français, avec une formation en éducation spécialisée, il entame sa vingt-deuxième année à la barre de la troisième secondaire!

Lorsqu’il a appris l’hiver dernier que la fonction d’animateur était appelée à disparaître au profit d’un poste de directeur adjoint, il n’a pas hésité à manifester son intérêt. « Je ne me voyais pas retourner à l’enseignement, dit-il. Pas à cause de l’enseignement du français qui a beaucoup changé ces dernières années, mais parce que j’aime ce que je fais. Il y a un petit morceau qui s’ajoute à mon ancienne tâche, que j’apprendrai au fur et à mesure, mais je ne voulais pas perdre ma relation avec les jeunes, avec les parents. »

La principale nouveauté pour François, qu’il apprécie déjà, c’est de faire partie de l’équipe de direction du collège, d’avoir son mot à dire sur tous les sujets, de se sentir écouté et de pouvoir entendre l’opinion de ses collègues. La régie interne était traditionnellement formée des trois directeurs – directeur général, directeur des services aux élèves et directrice des services pédagogiques, auxquels s’est ajouté en juin le nouveau directeur des services administratifs. La régie compte désormais neuf membres qui seront appelés à se réunir régulièrement pour veiller à la destinée du collège.

Autre changement, cette fois touchant la vie des foyers de chaque classe : le directeur adjoint ne disposera plus d’une période de « titulariat », utilisée une fois par cycle, dans le passé, pour rencontrer les élèves, discuter de projets et d’activités, rappeler certaines règles, établir le contact. Par contre, chaque fois qu’il aura besoin de rencontrer un foyer, il pourra utiliser l’une ou l’autre des trois périodes de travail personnel inscrites à l’horaire dans le cycle de quinze jours, ce qui lui donnera plus de latitude.

Pour le reste, la vie de la troisième secondaire se poursuivra comme par le passé..., avec un directeur adjoint enthousiaste et précieux pour ses quatre nouveaux collègues des autres classes, puisqu’ils peuvent faire appel à lui pour découvrir certains rouages de leurs fonctions!

 
Quatrième secondaire : Benoît Faubert

Voilà un directeur qui a fait pas mal de chemin avant d’arriver à St-Jean-Vianney!

Benoît Faubert a d’abord enseigné l’éducation physique et l’informatique pendant douze ans au Collège Sainte-Anne de Lachine. Son intérêt pour la direction l’a ensuite conduit à poursuivre des études supérieures en administration scolaire, ce qui lui a ouvert un poste de coordonnateur de l’enseignement du deuxième cycle, au Collège de L’Assomption.

Après deux ans, pour des raisons liées principalement à la distance à parcourir entre L’Assomption et son domicile, Benoît s’est tourné vers le Collège Charles-Lemoyne. C’est là qu’il a passé les cinq dernières années; il a d’abord été directeur adjoint de campus pendant un an (ce collège compte quatre campus), puis directeur de campus pendant trois ans. L’année dernière, il obtenait le poste de directeur général adjoint de l’ensemble du collège. Cette tâche, beaucoup plus administrative, le coupait complètement des élèves et rapidement, le contact avec les jeunes lui a manqué.

Lorsqu’il a entendu parler de St-Jean-Vianney et qu’il est venu voir les lieux, il a été enthousiasmé. Le temps d’un changement était venu!

Avec son expérience de la direction, Benoit peut préciser un peu plus comment il voit son rôle. « J’aime être proche des jeunes, mais il y a moi – directeur, et eux – élèves... Par exemple, il y a souvent plusieurs élèves à la porte, et ils entrent tous en même temps dans le bureau, sans attendre. Je dois leur dire ''Non, mon grand, tu attends à la porte''... C’est sûr qu’ils vont s’habituer... » Sera-t-il sévère? « Non, pas sévère, mais rigoureux. On a une belle vie au collège, on veut la garder, on ne veut pas devenir des préfets de discipline. Mais on veut de la rigueur. »

Depuis son arrivée en poste, ses premières impressions sont excellentes. Il constate avec plaisir à quel point les enseignants de son équipe sont autonomes, et le contact est bien établi. « L’ambiance du collège est bonne. Je ressens ici un calme qui fait du bien », confie Benoît. Et les élèves? « Les jeunes sont fins, sont beaux, c’est une belle clientèle. Ils sont vraiment agréables... »


Cinquième secondaire 
: Annick Claveau

Annick Claveau a fait ses études en enseignement des mathématiques et de la physique dans sa région natale, le Saguenay – Lac-Saint-Jean. C’est aussi là qu’elle a fait ses débuts en enseignement. Après un an, elle a déménagé à Sherbrooke, où elle a travaillé pendant cinq ans, enseignant les mathématiques et les sciences du deuxième cycle à l’école secondaire Mitchell-Montcalm et au Centre Le Goéland, une école pour jeunes adultes. Elle a également consacré deux étés à la coordination des cours d’été à ce centre, supervisant à la fois les enseignants et les étudiants.

Puis, nouveau déménagement, cette fois à Montréal, et nouveau milieu professionnel au Collège de l’Assomption où elle a passé les six dernières années, toujours dans l’enseignement au deuxième cycle. Il y a deux ans, elle entreprenait des études supérieures en administration scolaire dans le but, éventuellement, de relever de nouveaux défis dans un poste de direction.

Et le défi est maintenant là! Annick est directrice adjointe de la cinquième secondaire. Elle se retrouve bien sûr avec des élèves qui connaissent très bien la maison et qui y sont tout à fait chez eux. Elle le constate d’ailleurs : « On laisse ici beaucoup de place aux jeunes. Ils sont dynamiques. Ils ont l’air heureux au collège, on voit qu'ils s’y sentent bien, qu'ils sont vraiment de la famille. »

Pour elle, la période d’adaptation des premières semaines lui permet de prendre tranquillement sa place parmi ses jeunes, de bien les jauger. « Les jeunes de cinquième secondaire savent user de stratégie pour arriver à leurs fins; je devrai moi aussi user de stratégie. Il faut tisser serré, pour ne pas les échapper. » Voilà une tâche enthousiasmante pour Annick!


Une belle année en perspective

Le Collège St-Jean-Vianney entame donc une nouvelle ère, tout en continuant d’offrir à ses élèves un milieu stimulant où il fait bon vivre. Avec la collaboration des membres du personnel, des parents et surtout des élèves, nul doute que les directrices adjointes et directeurs adjoints de classe sauront relever haut la main les défis qui les attendent! Bonne année!

 

Marie Douville
Dam'dou rédaction - conception
 


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